J'ai rassemblé divers éléments afin de constituer une base pour la rédaction d'une charte de sécurité. J'y ai intégré certains éléments déjà mentionnés dans d'autres posts ici même. Toutes vos remarques sont les bienvenues, pour compléter, ôter, modifier...
Bonne lecture
I - Sécurité dans les campements
- contrôle des présents : à Hastings, chaque participant devait avoir en se possession une carte de validation comportant le nom, le rôle, le camp, les éléments historiques (contrôle du kit) et les éléments militaires (contrôle des compétence pour des armes données). Cette carte est exigée pour l'entrée dans le campement et sur le champ de bataille.
- pas de feux libres sans surveillance
- des moyens de luttes disponibles proches de chaque feu (extincteurs plutôt que seaux d’eau sauf si nous sommes sûrs de ne pas avoir de feux gras)
- des tentes écartées d’au moins deux mètres du feu
des points de secours clairement identifiés. De plus chaque troupe dispose au moins d’une pharmacie. S'assurer d'une bonne communication (être sûr que l’on est pas hors réseau gsm), avoir prévenu les autorités (et en particuliers les pompiers), éventuellement avoir un groupe secouriste sur place (pas gratuit)… ou au moins des personnes compétentes…
- isolement des chevaux. Aucune approche par des personnes non habilitées.
II – Sécurité dans les combats.
A - Contrôles divers avant l'engagement
La question se pose du modus operandi de ces contrôles. Je pense qu'on peut envisager deux étapes, la première ayant lieu dès l'installation des campements. Je suggère que des contrôleurs soient désignés du côté des organisateurs chargés de rencontrer le chef de camp de chaque campement ou troupe, officiellement inscrit en tant que tel. Cela facilitera la communication. De même, ces chefs de camp seraient les personnes à convoquer au moment des briefings.
A l'entrée sur le champ de bataille sont vérifiés :
- l'état du combattant (exclusion des imbibés et stupéfiés). Une bonne condition physique est exigée. Berthramm préconise de demander un certificat médical de non-contre indication à l'effort.
la présence du kit-protection minimum exigé surtout pour les simples piétons : gambison, casque, gants...A ce sujet il faudra déterminer ce que nous autorisons comme digressions à l'historicité.
- l'état des armes : absence d ’ébréchure ou de zone de fragilité (y compris les manches de hast pour éviter les tringles à rideaux), absence de rouille sur les lames, propreté de la lame, pour les épées tranchant supérieur à 2 mm, pointe arrondie (pièce de 10 ct d'euros), pointe de lance bluntée, hache non tranchante, absences de clous ou pointes dépassant sur les boucliers
Je serai d'avis de n'autoriser qu'une seule arme offensive par combattant piéton. Si nous avons des archers la puissance de l’arc doit être contrôlée ainsi que l’empennage des flèches et la validité des blunts.
B - Les règles d’engagement et leur contrôle
Au sujet des combattants à pied :
- coups maîtrisés, retenus
- interdire les frappes au dessus de la poitrine, même sur le bouclier
pas d'engagement dans le dos
frappe à la lance en coups descendants, manche sous le bras
maniement à deux mains des lances depuis la seconde ligne (à discuter)
Au sujet des cavaliers :
entraînement des cavaliers
engagement dans des phases scénarisées
engagement avec des piétons ultra préparés
Contrôle des règles :
Ces régles doivent être contrôlées sur le terrain pendant l'engagement. L'expérience d'Hastings peut nous servir. Des personnes y contrôlaient en permanence :
- le respect du scénario qu’ils connaissait parfaitement y compris dans le placement des troupes en fonction de repères pris sur le terrain.
- le respect des règles d’engagement, avec un système de « cartons » (comme au foot), avertissement sans frais, puis éviction de la personne (si elle n’obtempère pas c’est l’ensemble du groupe qui est exclu définitivement pas de la bataille mais de la manifestation)…
- le contrôle de la sécurité accident avec un système de sifflet (pour des petits groupes) ou de corne de brume pour un arrêt immédiat de la bataille en cas de gros pépins (le signal étant connu de tous les participants).